Il n’est pas grand Gaetano, mais il est vif comme l’éclair et volubile comme… tout Italien qui se respecte. Il ne se départit, jamais non plus, de son sourire. Sauf peut-être quand il est en mer et que tout ne tourne pas comme il le souhaitait. Il raconte sa première étape ainsi :
« Très vite mon proto a été difficile à diriger. J’ai cru que cela venait de mes safrans. En fait je trainais un câble ou un filet. Une fois débarrassé de cette gêne, j’ai par prudence vérifié mes safrans. Mais j’ai mis du temps à vraiment me lâcher. »
Sa BLU tombe alors en panne. Plus de météo. Plus de classement. Et voilà la pétole qui le cloue sur place : « Dans la tête ça n’allait pas. J’étais seul sur l’Océan et je pensais que les autres filaient sans moi. »
D’autant que dans la baston, il a été prudent, Gaetano. Il n’était pas à l’aise. Comme il le confie : « Il faut avoir le courage d’avoir peur. » Jolie formule pour ce marin qui a construit son GRF 91 de ses propres mains : « Je ne connaissais pas les minis. J’ai fait des erreurs. Mais ce n’est pas pour cela que je n’aime pas mon bateau. Il est plus lourd, plus costaud que les autres. Je connais ses limites mais je sais qu’il me mènera à Bahia. »
Et l’Italien se moque de son classement final (27e à Madère en proto) : « Nous sommes des privilégiés d’être ainsi seul en mer. De se trouver face à soi-même. Je ne suis pas en promenade mais mon but c’est de dire après « je l’ai fait ».
Gaetano le sait et le dit « La gagne ce n’est pas pour moi » son objectif est ailleurs : « Le plaisir d’être en mer. A chacun sa victoire. »
Ufficio stampa
« Très vite mon proto a été difficile à diriger. J’ai cru que cela venait de mes safrans. En fait je trainais un câble ou un filet. Une fois débarrassé de cette gêne, j’ai par prudence vérifié mes safrans. Mais j’ai mis du temps à vraiment me lâcher. »
Sa BLU tombe alors en panne. Plus de météo. Plus de classement. Et voilà la pétole qui le cloue sur place : « Dans la tête ça n’allait pas. J’étais seul sur l’Océan et je pensais que les autres filaient sans moi. »
D’autant que dans la baston, il a été prudent, Gaetano. Il n’était pas à l’aise. Comme il le confie : « Il faut avoir le courage d’avoir peur. » Jolie formule pour ce marin qui a construit son GRF 91 de ses propres mains : « Je ne connaissais pas les minis. J’ai fait des erreurs. Mais ce n’est pas pour cela que je n’aime pas mon bateau. Il est plus lourd, plus costaud que les autres. Je connais ses limites mais je sais qu’il me mènera à Bahia. »
Et l’Italien se moque de son classement final (27e à Madère en proto) : « Nous sommes des privilégiés d’être ainsi seul en mer. De se trouver face à soi-même. Je ne suis pas en promenade mais mon but c’est de dire après « je l’ai fait ».
Gaetano le sait et le dit « La gagne ce n’est pas pour moi » son objectif est ailleurs : « Le plaisir d’être en mer. A chacun sa victoire. »
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