Coup de zoom sur ... « Tous les chemins mènent à Rome » dit la maxime. Gaétano Mura peut la transformer en : « Toutes les navigations mènent à la classe mini. » Car l’Italien, âgé aujourd’hui de 40 ans, skipper professionnel de son état, s’il a quasiment toujours vécu pour et par la mer, n’a pas suivi le cursus de ses petits copains.
Gaetano Mura sur son plan Fiorenzi 2003 - Xavier Leoty Certes, comme il le confie « mes parents avait un bateau. Ainsi tout petit, je me suis essayé à la navigation. » Mais pour Gaétano pas d’Optimist, de 470 et autres laser. « Très jeune, j’ai travaillé pendant des années sur des bateaux de pêche. Puis, j’ai été commandant sur de petites embarcations pour touristes. »
De quoi lui donner l’envie de posséder « son » bateau. Bien à lui. Gaétano Mura ne va pas trainer pour se lancer dans cet achat. « A 20 ans, je me suis offert un voilier d’époque de 23 mètres. J’ai travaillé grâce à lui pendant des années. Aujourd’hui, j’en suis toujours le propriétaire. »
Cependant toutes ces expériences lui ont donné l’envie de la navigation … en solitaire. Dès qu’il le pouvait, il partait seul en mer. Quel qu’ait été son support. Et ainsi, petit à petit, son envie de disputer la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 a fait son chemin. Inexorablement. Inéluctablement.
« J’ai découvert la classe mini, il y a bien longtemps. Et le désir de participer à la Transat est devenu une obsession. »
Cependant, il manquait à Gaétano le principal : le financement. Il a donc économisé au fil des années et de ses différents travaux. En 2004, enfin, il a pu réaliser son premier objectif, avoir son mini. « Je me suis fait construire un plan Fiorenzi. »
Pourtant, Gaétano, une fois propriétaire, ne va pas se lancer à fond dans la compétition. S’il apparait, la première année dans la Roma 2 (il était en tête quand la course a été annulée), il faudra attendre 2007 avant de revoir le n°437 en course avec une 10e place dans la Mini Lion.
C’est en 2008 que Mura va devenir un « vrai compétiteur ». Il dispute la San Rémo Mini Solo (4e en proto), puis la Mini Fasnet (20e) et réussit sa qualification en juin. Il abandonne dans la course Les Sables-Les Açores : « En raison d’une fracture. C’est regrettable mais ce fut quand même un bon essai qui me servira dans la transat. »
Cette saison, il termine une fois encore 10e de la San Rémo. Mais au moment de s’élancer de La Rochelle, pour sa première transatlantique, Gaétano ne comptait qu’environ 3000 milles en course à son compteur. Pas grand-chose par rapport à certains de ses rivaux. C’est pourquoi, il reconnaissait : « Mon objectif est de terminer. Pour le reste je ferai le maximum. » Vingt septième à Funchal, terme de la première étape, 26e hier à la sortie du pot au noir, l’Italien était dans « ses » temps. D’autant qu’il n’avait pas caché s’être fait des frayeurs du côté du Cap Finisterre. Avec humour, il reconnaissait :
« Il faut avoir le courage, d’avoir peur. Par 42 nœuds de vent, de nuit, je n’en menais pas large. » Et d’avouer encore : « Je ne pense pas pouvoir faire mieux sur le second acte. Moi, ce que je veux avant tout, c’est aller au bout. Je veux connaitre ce bonheur d’arriver à Bahia par la mer. »
La solitude, ne l’angoissait absolument pas. Avant de s’élancer de La Rochelle, il n’était pourtant, jamais resté plus de quinze jours seul en mer. A Madère, il analysait: « Le solo, j’aime. Cette transat, je veux la faire pour le plaisir, pas pour dire « je l’ai faite ». La solitude c’est, je pense, le dernier problème que j’aurai à régler.»
Tiendra-t-il le même discours dans une dizaine de jours à Bahia ?...
Ufficio stampa
Gaetano Mura sur son plan Fiorenzi 2003 - Xavier Leoty Certes, comme il le confie « mes parents avait un bateau. Ainsi tout petit, je me suis essayé à la navigation. » Mais pour Gaétano pas d’Optimist, de 470 et autres laser. « Très jeune, j’ai travaillé pendant des années sur des bateaux de pêche. Puis, j’ai été commandant sur de petites embarcations pour touristes. »
De quoi lui donner l’envie de posséder « son » bateau. Bien à lui. Gaétano Mura ne va pas trainer pour se lancer dans cet achat. « A 20 ans, je me suis offert un voilier d’époque de 23 mètres. J’ai travaillé grâce à lui pendant des années. Aujourd’hui, j’en suis toujours le propriétaire. »
Cependant toutes ces expériences lui ont donné l’envie de la navigation … en solitaire. Dès qu’il le pouvait, il partait seul en mer. Quel qu’ait été son support. Et ainsi, petit à petit, son envie de disputer la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 a fait son chemin. Inexorablement. Inéluctablement.
« J’ai découvert la classe mini, il y a bien longtemps. Et le désir de participer à la Transat est devenu une obsession. »
Cependant, il manquait à Gaétano le principal : le financement. Il a donc économisé au fil des années et de ses différents travaux. En 2004, enfin, il a pu réaliser son premier objectif, avoir son mini. « Je me suis fait construire un plan Fiorenzi. »
Pourtant, Gaétano, une fois propriétaire, ne va pas se lancer à fond dans la compétition. S’il apparait, la première année dans la Roma 2 (il était en tête quand la course a été annulée), il faudra attendre 2007 avant de revoir le n°437 en course avec une 10e place dans la Mini Lion.
C’est en 2008 que Mura va devenir un « vrai compétiteur ». Il dispute la San Rémo Mini Solo (4e en proto), puis la Mini Fasnet (20e) et réussit sa qualification en juin. Il abandonne dans la course Les Sables-Les Açores : « En raison d’une fracture. C’est regrettable mais ce fut quand même un bon essai qui me servira dans la transat. »
Cette saison, il termine une fois encore 10e de la San Rémo. Mais au moment de s’élancer de La Rochelle, pour sa première transatlantique, Gaétano ne comptait qu’environ 3000 milles en course à son compteur. Pas grand-chose par rapport à certains de ses rivaux. C’est pourquoi, il reconnaissait : « Mon objectif est de terminer. Pour le reste je ferai le maximum. » Vingt septième à Funchal, terme de la première étape, 26e hier à la sortie du pot au noir, l’Italien était dans « ses » temps. D’autant qu’il n’avait pas caché s’être fait des frayeurs du côté du Cap Finisterre. Avec humour, il reconnaissait :
« Il faut avoir le courage, d’avoir peur. Par 42 nœuds de vent, de nuit, je n’en menais pas large. » Et d’avouer encore : « Je ne pense pas pouvoir faire mieux sur le second acte. Moi, ce que je veux avant tout, c’est aller au bout. Je veux connaitre ce bonheur d’arriver à Bahia par la mer. »
La solitude, ne l’angoissait absolument pas. Avant de s’élancer de La Rochelle, il n’était pourtant, jamais resté plus de quinze jours seul en mer. A Madère, il analysait: « Le solo, j’aime. Cette transat, je veux la faire pour le plaisir, pas pour dire « je l’ai faite ». La solitude c’est, je pense, le dernier problème que j’aurai à régler.»
Tiendra-t-il le même discours dans une dizaine de jours à Bahia ?...
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